Une mobilisation appelée à durer
La colère sociale ne retombe pas.
La CSC l’affirme : les actions syndicales ne s’arrêteront pas en 2025. Après une large consultation de ses membres, le bureau national a décidé de maintenir la pression tout au long de l’année 2026, estimant que les mesures du gouvernement fédéral restent largement inacceptables.
Des reculs obtenus, mais jugés insuffisants
La pression syndicale a déjà porté ses fruits, mais pas assez.
Le syndicat souligne que plusieurs adaptations ont été obtenues après les mobilisations de novembre dernier, notamment :
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le maintien de certains emplois de fin de carrière,
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la prise en compte des périodes de maladie et de chômage temporaire pour le calcul des pensions.
Malgré ces avancées, la CSC estime que les réformes portées par le gouvernement Arizona demeurent trop nombreuses et trop dures pour une large partie de la population.
Travailleurs, pensionnés et malades dans le viseur
Pour la CSC, les mesures frappent toujours les mêmes.
Le syndicat dénonce des politiques qui ciblent directement les travailleurs et leurs familles, mais aussi les pensionnés, les demandeurs d’emploi et les personnes malades, décrits comme « traités comme du gibier à traquer ».
Cette situation alimente une colère sociale persistante, que la CSC juge impossible à ignorer.
Un calendrier d’actions progressif début 2026
Les actions s’intensifieront au fil des mois.
Le plan d’action annoncé par la CSC prévoit :
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janvier 2026 : actions axées sur l’information et la sensibilisation,
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février 2026 : mobilisations régionales et provinciales,
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semaine du 9 mars 2026 : manifestation nationale, sous réserve d’un accord en front commun.
Le syndicat appelle également à un soutien massif :
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à la manifestation de l’enseignement francophone du 25 janvier 2026,
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aux actions de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars 2026.
Pensions et front commun au cœur de mars
La réforme des pensions cristallise les tensions.
La semaine du 9 mars coïncidera avec l’examen de la loi sur les pensions, un dossier jugé explosif. Le contenu précis de la mobilisation sera défini ultérieurement, en concertation avec les autres organisations syndicales.
La date exacte de la manifestation nationale devra encore être validée par l’ensemble du front commun.
FGTB et front commun : vers un trimestre sous tension
Le climat social reste électrique.
De son côté, la FGTB a déjà annoncé une action coup de poing à Bruxelles en janvier, tandis que des grèves ponctuelles sont attendues tout au long du premier trimestre 2026. Le syndicat socialiste avait également prévenu qu’une manifestation nationale restait à l’ordre du jour.
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