Le producteur et rappeur américain Sean Combs, alias P. Diddy, a été condamné le 3 octobre 2025 par un tribunal fédéral de New York à quatre ans et deux mois de prison, assortis de cinq ans de mise à l’épreuve et d’une amende de 500 000 dollars.

Cette sentence intervient après un procès très médiatisé. En juillet dernier, le jury avait acquitté la star des accusations les plus graves de trafic sexuel et d’association de malfaiteurs, mais l’avait reconnue coupable de transport de personnes à des fins de prostitution.

Le juge a justifié la sévérité de la peine en affirmant que Combs avait « commis des actes horribles sur des personnes réelles pour assouvir ses propres pulsions », soulignant également qu’il n’avait pas la certitude qu’une libération anticipée empêcherait l’artiste de récidiver.

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Réactions et enjeux

  • Les victimes se disent déçues par la condamnation partielle, estimant que la justice n’a pas pleinement reconnu l’ampleur des abus.

  • Les associations de lutte contre les violences sexuelles dénoncent une décision qui met en lumière les limites du système judiciaire américain face aux crimes liés au pouvoir et à la célébrité.

  • La défense a annoncé son intention de faire appel, rappelant que l’artiste plaidait des relations consenties, qualifiées de « polyamoureuses ».

Conséquences

Incarcéré depuis 2024, Combs pourrait bénéficier d’une libération anticipée dans environ trois ans. Mais au-delà de la peine, ce verdict marque un tournant dans sa carrière et ternit durablement son image publique.

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