L’humoriste et comédienne Nawell Madani fait l’objet d’une enquête du parquet de Paris après un incident survenu dans la soirée du 6 octobre 2025, sur l’avenue des Champs-Élysées. Elle est accusée d’avoir porté un coup à un enfant de six ans.

Selon les premiers éléments rapportés, le jeune garçon, prénommé Djulian, se trouvait avec son père et ses frères lorsqu’il aurait approché Nawell Madani, manifestement pour prendre une photo et également pour s’intéresser au petit chien que l’artiste transportait dans son sac. Le père de l’enfant affirme que l’humoriste aurait alors asséné un violent coup de pied dans le thorax de son fils. Le garçon a été pris en charge par les secours, se plaignant de douleurs thoraciques, et a été hospitalisé. Une plainte a été déposée.

Face à ces accusations, Nawell Madani a reconnu avoir porté un coup à l’enfant mais conteste toute intention de nuire. Elle explique avoir agi par réflexe de défense, pensant que son sac ou son chien étaient menacés. « Je me suis sentie approchée de façon soudaine dans la nuit, et j’ai eu un mouvement instinctif », a-t-elle confié via son avocate. L’humoriste s’est rendue d’elle-même au commissariat du 8ᵉ arrondissement de Paris pour relater sa version des faits. Elle affirme être « profondément affectée » et dit suivre avec attention l’état de santé de l’enfant.

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Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour violences sur mineur de moins de 15 ans. Les investigations devront déterminer les circonstances exactes de l’incident, notamment grâce aux témoignages et aux images de vidéosurveillance éventuellement disponibles.

L’affaire suscite déjà une vive émotion dans les médias et sur les réseaux sociaux, tant par la gravité des faits reprochés que par la personnalité publique de Nawell Madani. Au-delà du volet judiciaire, cet épisode pourrait avoir des répercussions notables sur l’image de l’artiste, connue jusqu’ici pour ses spectacles et ses prises de parole engagées.

L’enquête est en cours et devra établir si le geste de Nawell Madani relève d’une légitime défense disproportionnée ou d’un acte de violence avéré sur un enfant.

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