Jeudi 9 octobre, les services judiciaires belges ont procédé à des perquisitions et interpellations à Anvers dans le cadre d’un dossier visant une attaque terroriste potentielle contre des responsables politiques, dont Bart De Wever. Parmi les trois individus appréhendés, un suspect a été libéré, tandis que les deux autres doivent comparaître devant un juge.

Qui sont les suspects ?

Les personnes arrêtées sont nées en 2001, 2002 et 2007. L’individu libéré est celui né en 2007, tandis que les deux plus âgés restent en garde à vue et seront présentés à un juge d’instruction.

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Découvertes lors des perquisitions

Les perquisitions ont mis en lumière plusieurs indices alarmants :

  • Dans l’un des domiciles fouillés, les enquêteurs ont trouvé un engin improvisé, susceptible d’être un dispositif explosif, mais non opérationnel à ce stade. 

  • Un sachet de billes d’acier a également été saisi, potentiellement destiné à servir de charge de fragmentation. 

  • Chez un autre suspect, une imprimante 3D a été découverte, avec la suspicion qu’elle aurait servi à produire des pièces destinées à l’attentat envisagé.

Un attentat via drone envisagé

L’enquête tend à démontrer que les suspects projetaient d’utiliser un drone pour transporter une charge explosive visant à frapper des figures politiques. La justice évoque une « intention de perpétrer un attentat terroriste à l’encontre d’hommes politiques ». 

Réactions officielles et contexte

Le parquet fédéral a ouvert une enquête pour « tentative d’assassinat terroriste » et « participation aux activités d’un groupe terroriste ».
Des voix politiques, comme celle du ministre des Affaires étrangères Maxime Prévot, ont exprimé leur choc devant ce projet d’attaque contre le Premier ministre. 

Il est important de noter que ce n’est pas la première fois que Bart De Wever est visé dans des projets terroristes. En 2023 déjà, un réseau avait été démantelé pour des envois de menaces visant sa personne.

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