À l’école, on apprend à résoudre des équations, à conjuguer des verbes, à analyser un texte…
Mais quand il s’agit de parler du corps, du désir ou du respect de soi, c’est le grand silence.
Pendant longtemps, la sexualité a été présentée comme un sujet “à éviter”, réservé à la sphère privée, voire honteuse à aborder.
Pourtant, l’éducation sexuelle ne devrait pas se limiter à la biologie ou à la prévention des risques. Elle devrait aussi parler de relations, d’émotions, de limites et de respect mutuel.
C’est ce manque de dialogue, dès le plus jeune âge, qui nourrit les malaises et les incompréhensions à l’âge adulte.
Beaucoup de jeunes grandissent sans apprendre à écouter leur corps, ni à comprendre ce qu’ils aiment ou refusent.
Résultat : des générations entières qui associent encore le sexe à la peur, la performance ou la honte — et qui découvrent la réalité à travers des sources peu fiables, souvent idéalisées.
En parler à l’école, ce n’est pas “trop tôt”.
C’est donner les bons repères : savoir dire non, reconnaître un malaise, comprendre la diversité des corps et des désirs, et oser poser des questions sans gêne.
Apprendre le consentement, ce n’est pas apprendre à faire l’amour.
C’est apprendre à se respecter et à respecter l’autre.
C’est aussi prévenir les violences, favoriser la confiance en soi, et normaliser la communication autour de l’intimité.
Tant que ces sujets resteront évités dans les salles de classe, la honte et les tabous continueront de s’installer dans les têtes.
Et si la vraie éducation sexuelle commençait simplement… par le droit d’en parler ?
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