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Chaque année, des centaines de Belges disparaissent. Certains sont retrouvés vivants ou morts, d'autres ne refont plus jamais parler d'eux. L'année dernière, parmi les 1.172 dossiers ouverts suite à une disparition, 45 personnes sont restées introuvables. Meurtre, enlèvement... et si certains avaient choisi de disparaître volontairement ? De prendre le large, sans laisser de trace ? Les « disparus volontaires » existent en Belgique. Après leur errance, il arrive même qu'ils réapparaissent. L'équipe de Reporters en a rencontré. Deux histoires, deux ras-le-bol. Quelles ont été leurs motivations ? Comment ont-ils vécu leur disparition ? Les coupeurs de feu existent depuis le Moyen Age. Ils sont ces hommes et ces femmes qui, à distance, calment les douleurs liées à une brûlure. Dans certaines régions reculées de France ou de Suisse, ils sont les médecins, les guérisseurs. Chez nous ils pratiquent mais ne s'en vantent pas. C'est que la médecine ne leur accorde que peu de crédit. Et si elle a recours à ces faiseurs de miracle, elle ne le reconnaît pas publiquement. L'une de ces coupeuses de feu a souhaité briser les tabous devant notre caméra. Nous avons également rencontré une jongleuse de feu. Brûlée très profondément au visage et au bras, elle ne présente aujourd'hui aucune trace. Miracle ou croyance ?