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Des sanctions pour travail non déclaré
Si un chômeur ne déclare pas correctement son activité professionnelle — par exemple en omettant de l’indiquer sur sa carte de contrôle — il s’expose à des sanctions. Celles-ci peuvent aller d’un simple avertissement à une exclusion temporaire ou définitive du droit aux allocations, en fonction de la gravité et des récidives.
Des obligations administratives strictes
Le respect des procédures administratives est également crucial. Les chômeurs doivent compléter et envoyer leur carte de contrôle mensuelle dans les délais impartis. Tout retard ou omission peut entraîner une suspension temporaire des allocations. Les inspecteurs peuvent également demander la carte de contrôle papier, et le non-respect de cette obligation peut être sanctionné.
Activités incompatibles et risques supplémentaires
Certaines formes d’emploi, comme le travail à temps partiel ou en tant qu’indépendant, peuvent être incompatibles avec le droit aux allocations de chômage. Si l’ONEM n’est pas informé de ces activités, les sanctions peuvent être sévères. En cas de récidive, le chômeur peut perdre définitivement ses droits et devra prouver de nouvelles journées de travail salarié pour être réadmis.
Conseils pour éviter toute sanction
Pour éviter toute perte d’allocations, il est recommandé :
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de déclarer toutes ses activités professionnelles, même à temps partiel ;
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de compléter correctement sa carte de contrôle ;
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de respecter les délais d’envoi ;
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de conserver toutes les preuves de déclaration et justificatifs.
En cas de doute, l’ONEM ou l’organisme de paiement reste l’interlocuteur privilégié pour obtenir des conseils personnalisés.