Un climat devenu pesant et quotidien
Depuis des mois, l’équipe féminine de la RUS Flobecq P3 affirme subir un harcèlement continu sur les réseaux sociaux. Insultes, propos homophobes, attaques personnelles et rabaissements se répéteraient jour après jour, créant un climat particulièrement lourd autour des joueuses et de leur encadrement.
Une personne pointée du doigt
Selon l’équipe, cette situation ne résulte pas d’une foule anonyme mais d’une seule et même personne, connue localement, qui changerait régulièrement de pseudo. Celle-ci chercherait à se construire l’image d’un futur bourgmestre de Flobecq tout en multipliant les messages visant à diviser et à opposer les habitants. Les joueuses dénoncent un comportement qui passe d’attaques homophobes à des critiques liées à la langue, au métier ou aux opinions politiques, avec une constance qu’elles jugent inquiétante.
“On ne dirige pas une commune en détruisant les autres”
Pour l’équipe, il existe une incohérence profonde entre l’ambition politique affichée par l’auteur présumé et la manière dont il utilise les réseaux sociaux. Elles rappellent qu’on ne représente pas une commune en s’en prenant à ceux qui n’entrent pas dans un moule, qu’on ne cherche pas à diriger en harcelant, et qu’un exemple ne se construit pas en transformant Facebook en instrument d’attaque.
Un appel à la mobilisation citoyenne
Face à cette spirale, l’équipe en appelle désormais au soutien des habitants. Elle demande de signaler le compte Facebook de la personne citée ainsi que le groupe associé, estimant qu’il s’agit aujourd’hui du seul moyen d’obtenir une réaction.
Elle conclut en affirmant qu’elle refuse de laisser la haine s’installer et que la communauté de Flobecq peut, ensemble, faire reculer ces comportements.
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