Une augmentation préoccupante

Selon une étude publiée dans The Lancet, la proportion d’enfants et d’adolescents souffrant d’hypertension a presque doublé en vingt ans, passant de 3,2 % en 2000 à 6,2 % en 2020. Chez les jeunes en surpoids, près d’un sur cinq est concerné. Les facteurs principaux ? Une alimentation déséquilibrée, un manque d’activité physique et l’augmentation de l’obésité infantile.

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Un problème souvent invisible

Le professeur Thomas Salaets, cardiologue pédiatrique à l’UZ Leuven, confirme que la tendance se retrouve probablement en Belgique. « Chez les enfants, la haute pression ne provoque quasiment jamais de symptômes. Elle est donc souvent sous-diagnostiquée », explique-t-il. L’exposition accrue aux écrans, la malbouffe et la réduction des jeux en extérieur contribuent largement à cette évolution inquiétante.

Conséquences à long terme

Si elle commence tôt, l’hypertension peut provoquer des dommages irréversibles : épaississement du muscle cardiaque, atteintes rénales et oculaires. « Plus l’hypertension débute jeune, plus les effets cumulés sont importants », avertit le spécialiste.

Prévention et détection

La clé reste la prévention : encourager le sport, adopter une alimentation équilibrée, limiter le temps d’écran et éviter le tabac. La tension devrait être mesurée systématiquement lors des visites médicales ou au centre de santé scolaire, surtout chez les enfants en surpoids. « Les médicaments ne sont utilisés qu’en dernier recours », précise Thomas Salaets. « Il s’agit avant tout d’agir sur le mode de vie. »

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