Attouchements présumés à Gosselies : deux enfants victimes dans une école maternelle

Des changements de comportement inquiétants chez les enfants

Les soupçons ont émergé en janvier, lorsqu’un petit garçon de 3 ans a commencé à manifester des comportements inhabituels. Il devenait agressif et refusait d’aller à l’école, se plaignant également de douleurs au niveau de l’anus. Sa maman témoigne : « Il me disait “ça me fait mal, ça me fait mal”. En le lavant, j’ai remarqué plusieurs rougeurs. »

Des révélations confirmées par la fratrie

La sœur de l’enfant a également alerté sa mère sur des comportements suspects : « Mon frère essaye de faire introduire le pouce sur les fesses », expliquait-elle. Ces témoignages ont conduit les parents à contacter un centre spécialisé dans la prise en charge des violences sexuelles.

Une confirmation médicale

Après examen, le centre a confirmé que l’enfant avait subi un abus sexuel. Selon les parents : « Un enfant de 3 ans ne peut pas inventer ce type d’expérience ». Le couple a immédiatement porté plainte auprès des autorités compétentes.

La mise en cause de la puéricultrice

La puéricultrice concernée, employée de l’école depuis plus de 25 ans, conteste fermement les faits, selon son avocate. Elle a quitté l’établissement en attendant la suite de l’enquête.

La réaction de l’école

Le président du pouvoir organisateur, Joel Biot, souligne la difficulté de la situation : « Nous ne pouvons pas interférer dans l’enquête mais devons continuer à rassurer les parents, élèves et le personnel ». Il rappelle qu’aucun problème n’avait été signalé auparavant dans l’établissement.

L’importance de repérer les signes

Le pédiatre Nicolas Delvaux insiste sur la vigilance des parents : « Un enfant de 3 ans ne ment généralement pas sur ce type de sujet. Les changements de comportement, rougeurs, saignements ou douleurs doivent alerter immédiatement ». Il recommande une intervention rapide pour permettre un examen médico-légal fiable.

Une enquête en cours

Le parquet de Charleroi confirme qu’une enquête est ouverte, mais aucune autre information ne sera communiquée pour l’instant. L’enquête devra déterminer précisément les faits et la responsabilité de la puéricultrice.