Un gynécologue belge suspendu après une vague de plaintes pour agressions sexuelles

Une avalanche de témoignages en quelques jours.

Depuis plusieurs jours, un nombre croissant de patientes affirme avoir été victimes d’actes à caractère sexuel commis par un gynécologue belge identifié sous les initiales G.D. Selon le point de contact mis en place spécialement pour recueillir les signalements, des dizaines de plaintes sont arrivées depuis le début de la semaine, et leur nombre continue d’augmenter.

Des récits qui évoquent des pratiques extrêmement graves.

Plusieurs femmes décrivent des faits particulièrement choquants : certaines disent avoir été attachées nues lors d’interventions, d’autres affirment avoir reçu des tapes sur les fesses en fin de consultation. D’autres encore parlent de touchers injustifiés, notamment sur les jambes, et certaines évoquent même des attouchements au niveau du clitoris durant l’examen médical.

Deux hôpitaux suspendent immédiatement le praticien.

Face à l’ampleur et à la gravité des accusations, l’hôpital universitaire d’Anvers et le RZ Heilig Hartziekenhuis de Tirlemont ont décidé de suspendre le gynécologue à titre conservatoire. Les deux établissements affirment collaborer pleinement avec les autorités et encouragent les patientes à témoigner.

Un volume de plaintes inédit.

D’après les premiers chiffres, au moins 50 plaintes ont déjà été déposées, et les mails continuent d’affluer. Le point de contact mis en place par les autorités a été submergé ce jeudi matin par de nouveaux signalements.

Le médecin nie catégoriquement les accusations.

De son côté, G.D. rejette toutes les allégations. Il se dit « choqué » par les témoignages révélés dans les médias et évoque ses 35 années de carrière, qu’il estime avoir exercées « de manière toujours professionnelle ». Une enquête judiciaire devra désormais déterminer les faits et établir les responsabilités.

Une affaire qui secoue le milieu médical.

Ces révélations, encore en cours d’examen par la justice, provoquent un profond émoi parmi les patientes, les associations et les professionnels de santé, particulièrement dans un domaine où la confiance entre médecin et patiente est centrale.