« Trois policiers ont fait usage de leur arme après avoir été blessés lors de la tentative de maîtrise de l’individu »
Une intervention qui tourne au drame
Le 14 décembre, vers 22h18, quatre équipes de police de Namur interviennent après une altercation impliquant un véhicule bloqué par un individu agressif. À l’arrivée des forces de l’ordre, les policiers constatent la situation et tentent d’interpeller l’homme, identifié plus tard comme Adamo Condé, né en 1991.
Une escalade de la violence
Malgré l’utilisation de bombe lacrymogène, les policiers ne parviennent pas à maîtriser l’individu. Quatre agents sont blessés lors de l’intervention. Trois d’entre eux font alors usage de leurs armes de service, entraînant la mort d’Adamo Condé. Un autre homme présent sur les lieux est interpellé en possession d’un couteau et contribue à éclairer les circonstances de la scène lors de son audition.
Enquêtes et analyses en cours
Le dossier a été immédiatement transmis à l’instruction pour déterminer si l’usage des armes était conforme à la loi. Plusieurs analyses sont en cours : toxicologique, ADN, balistique et visionnage des caméras de surveillance. Les policiers ne portaient pas de bodycam, ce qui rend le travail des enquêteurs encore plus crucial.
Une expertise médico-légale a été demandée par le juge d’instruction afin d’évaluer les blessures subies par les policiers et leur incapacité de travail. Les agents blessés ont quitté l’hôpital, mais restent en incapacité temporaire.
Profil de la victime
Adamo Condé était connu des services de police pour des actes de violence et faisait l’objet d’une décision d’internement depuis avril 2025. Son dossier antérieur et son comportement sur le terrain sont au cœur de l’enquête, qui vise à établir les faits avec précision.
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