Une affaire complexe où se croisent accusations graves, absence de preuves suffisantes et un voisin plongé dans le coma depuis plusieurs mois.

Une nouvelle comparution devant la justice

Gregory Lenoci, habitant de Jambes, a comparu une nouvelle fois ce vendredi devant les instances judiciaires. L’homme est poursuivi pour tentative d’assassinat sur son voisin, Marc P., actuellement hospitalisé dans un état comateux au CHR de Namur.

Les faits remontent à l’été dernier. Gregory Lenoci avait déposé plainte en juillet, accusant son voisin de viol sur son beau-fils âgé de six ans. Estimant ne pas avoir obtenu de réponse suffisante des autorités, il avait ensuite agressé Marc P., le laissant grièvement blessé.

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Un passé judiciaire lourd pour la victime présumée

Marc P. n’est pas inconnu de la justice. En 2020, il avait été condamné à 37 mois de prison avec sursis pour une agression sexuelle commise sur un garçon. À la suite de la plainte déposée par Gregory Lenoci, une nouvelle enquête avait été ouverte concernant des faits similaires présumés.

Cependant, le Parquet a annoncé requérir un non-lieu, estimant que les éléments réunis à ce stade ne permettent pas de soutenir les accusations devant un tribunal.

Une enquête entravée par l’état de santé

Marc P. n’a, à ce jour, jamais été entendu par les enquêteurs. Son état de santé ne le permet pas et, selon les autorités judiciaires, il pourrait ne jamais être auditionné si son état ne s’améliore pas.

Au cours de l’enquête, les services ont néanmoins découvert plus d’une cinquantaine de photos d’enfants sur le téléphone du voisin agressé. Ces éléments, bien que troublants, sont jugés insuffisants en l’état pour justifier des poursuites pénales.

Le sort de Gregory Lenoci toujours incertain

Parallèlement, la Chambre du conseil doit encore se prononcer sur le maintien en détention de Gregory Lenoci. Même en cas de libération dans ce dossier précis, il resterait incarcéré pour l’agression violente de son voisin, l’arrachage de son bracelet électronique ainsi que une fuite de cinq jours après les faits.

L’enquête se poursuit, dans un dossier où les zones d’ombre restent nombreuses et où la justice devra trancher entre absence de preuves suffisantes et gravité des accusations.

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