L’Union sait souffrir… et punir. À la Cegeka Arena, les Bruxellois ont remporté un duel âpre face au KRC Genk (1–2) en faisant parler leur sang-froid dans un final électrique. Le scénario a tenu en haleine tout l’après-midi : un départ idéal, une égalisation limbourgeoise au retour des vestiaires, puis un délivrance au bout du temps additionnel.

Le film du match

L’entame est unioniste. Sur un ballon prolongé dans le dos de la défense, Promise David devance son vis-à-vis, s’ouvre l’angle et conclut d’un tir croisé : 0–1 (10e). Piqués, les locaux haussent le ton mais butent sur un bloc compact et un Scherpen vigilant sur les tentatives lointaines.

Au retour des vestiaires, Genk revient avec plus d’agressivité dans les duels et égalise logiquement : Junya Ito est le plus prompt dans la surface et pousse le ballon au fond, 1–1 (56e). Le match se tend, les changements s’enchaînent, les fautes aussi. Les Limbourgeois frôlent le 2–1 sur une barre, l’Union répond sur phases arrêtées avec des trajectoires de plus en plus dangereuses.

On pense se diriger vers le partage quand la dernière vague bruxelloise emporte tout : coup franc rapidement joué, centre travaillé au second poteau, remise, et frappe sèche de Rob Schoofs qui transperce le rideau : 1–2 (90e+….). Silence d’une seconde, puis explosion côté visiteurs.

Les clés

  • Discipline sans ballon : lignes resserrées et gestion des seconds ballons nettement meilleure après l’heure de jeu.

  • Couloirs décisifs : l’Union a insisté sur les centres en retrait (« cut-back »), l’une de ses signatures.

  • Banc impactant : l’entrée de Schoofs a apporté fraîcheur, liant… et le geste qui tue.

Les faits de match (sélection)

  • 10e : David ouvre le score (0–1).

  • 56e : Ito égalise pour Genk (1–1).

  • 90e+4 : Schoofs offre la victoire à l’Union (1–2).

Ce que ça change

Au-delà des trois points pris à l’extérieur, l’Union envoie un signal de maturité : capacité à tenir quand ça tangue, puis à frapper au moment juste. Genk pourra regretter son manque de tranchant dans ses temps forts et ce dernier ballon mal négocié qui coûte cher.