Interdiction des symboles neutres et non-binaires dans les écoles

Le gouvernement italien a officiellement interdit l’utilisation des symboles de genre neutre dans les écoles publiques. L’annonce a été faite le 21 mars 2025 par le ministre de l’Éducation, Giuseppe Valditara, dans le cadre d’une politique visant à préserver la clarté et l’uniformité de la langue italienne.

Selon les autorités, ces symboles compromettent l’intelligibilité des communications officielles et ne respectent pas les normes grammaticales traditionnelles établies par l’Accademia della Crusca, l’institution de référence en matière de langue italienne.

Une décision qui fait polémique auprès des associations

La décision a suscité des réactions contrastées. Si le gouvernement et certains linguistes défendent cette mesure comme une protection de la langue, des associations LGBT+ et féministes dénoncent une forme de censure et une exclusion des identités non binaires. Les experts avertissent également que cette interdiction pourrait créer un précédent pour d’autres secteurs de l’administration publique.

Pour l’heure, cette interdiction s’applique uniquement au système éducatif, mais elle relance le débat en Italie sur la place de l’inclusivité dans la langue et l’enseignement.

Un choix politique qui risque de faire des émules dans la population italienne...

Qu'en est-il chez nous ?

La Belgique ne prévoit aucune interdiction en la matière. Les écoles sont encouragées à promouvoir l'inclusivité et la diversité, mais il n'existe pas de cadre légal uniforme concernant l'utilisation de symboles linguistiques neutres. Des initiatives locales et des discussions au sein de la société civile reflètent une volonté de concilier respect des identités de genre et préservation de la clarté linguistique. L'absence de législation spécifique laisse place à une diversité d'approches et de pratiques au sein des établissements scolaires.