Une altercation de la route a pris une tournure inattendue à Tournai, après qu’un automobiliste a été klaxonné à un feu vert.
Alors que la circulation redémarrait lentement, un conducteur, visiblement agacé, a pressé brièvement sur son klaxon. L’homme devant lui, furieux d’avoir été interpellé, serait alors sorti de son véhicule armé d’une matraque télescopique.
Selon les éléments du dossier, le ton est vite monté. L’automobiliste menacé a redémarré précipitamment pour éviter la confrontation, mais le conducteur en colère aurait pris la décision de le suivre sur plusieurs kilomètres, jusqu’à l’autoroute, à une vitesse dépassant les 150 km/h.
Le prévenu invoque la peur et la colère
Lors de l’audience, le prévenu, un quadragénaire tournaisien, a reconnu avoir exhibé l’arme :
> « J’ai eu peur, je me suis emporté. Ce n’était pas pour frapper », a-t-il expliqué au tribunal.
Des propos qui n’ont pas convaincu la présidente, rappelant que le port d’une matraque est strictement prohibé.
Le ministère public a souligné la disproportion de la réaction :
> « On parle d’un simple coup de klaxon, pas d’une agression. Ce genre d’attitude met des vies en danger. »
Une sanction requise
Le procureur du Roi a requis une peine de six mois de prison avec sursis ainsi qu’une amende, estimant que l’incident illustrait « une montée inquiétante de la violence routière ».
L’homme a accepté de remettre sa matraque aux autorités et n’a pas souhaité faire de déclaration supplémentaire.
Le jugement est attendu pour le 2 décembre.
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