Un début de match palpitant
Le match a démarré sur un rythme effréné, marqué par une intensité palpable et des fautes commises des deux côtés. Dès la 9ᵉ minute, l’AS Monaco a bien cru prendre l’avantage sur un penalty contesté, accordé après un duel litigieux dans la surface. Mais Simon Mignolet, fidèle à sa réputation de dernier rempart expérimenté, a sorti un arrêt décisif face à Magnes Akliouche. Dans la foulée, emporté par l’émotion, le portier brugeois a vivement exprimé son désaccord auprès de l’arbitre — une protestation qui lui a valu un carton jaune. Une séquence qui a galvanisé les supporters et donné le ton d’une soirée où Bruges allait s’affirmer. Malheureusement pour Bruges, le héros du moment a dû céder sa place quelques instants plus tard, victime d’une blessure qui a contraint le staff médical à ordonner son remplacement prématuré par Nordin Jackers.

Le tournant est intervenu avant la pause : Nicolò Tresoldi a ouvert le score peu avant la demi-heure (32e), Raphael Onyedika a doublé l’avantage avant la 40e, puis Hans Vanaken a scellé le résultat juste avant la mi-temps, offrant à Bruges un avantage psychologique et numérique impossible à combler pour Monaco. Les trois premiers buts sont tombés en première mi-temps, transformant rapidement un scénario équilibré en démonstration locale. Une seconde mi-temps avec la tête sur les épaules, les brugeois ont pu maitriser le match en imposant leur rythme avant de conclure à la 75e avec un but signé de M. Diakhon.
Domination incontestable des Blauw en Zwart
Sur le plan statistique, Bruges a dominé la production offensive : un nombre nettement supérieur de tirs et d’occasions, et une possession équilibrée mais efficace, ont permis au club belge de contrôler le tempo de la rencontre et d’exploiter les espaces laissés par une défense monégasque trop perméable sur les séquences rapides. Les chiffres du match confirment l’emprise de Bruges sur la rencontre.
L’équipe de Bruges a présenté une palette offensive variée : profondeur sur les ailes, transitions rapides et une finition clinique dans la surface. La réussite collective s’est ajoutée à une rigueur défensive qui a limité Monaco à très peu d’occasions franches, obligeant l’entraîneur monégasque à repenser son animation pour la suite de la phase de groupes.
Monaco a su sortir la tête de l'eau à la 90+2e avec un but de A. Fati ce qui leur a permi de limiter la casse sur le score de 4-1
Un groupe sur lequel il faudra garder un oeil
À l’aube d’un groupe de la mort où chaque point comptera, Bruges repart avec trois points précieux et la conviction qu’il faudra compter sur eux cette saison en C1. Monaco, lui, doit digérer ce voyage chaotique et son impuissance offensive : la marge de manœuvre est encore là, mais la marge d’erreur diminue dans une poule où la régularité fait la différence.