Le week-end dernier, plusieurs villes du Cameroun ont été le théâtre de violents incidents après la proclamation à l’issue de la présidentielle : le président sortant, Paul Biya, âgé de 92 ans, a été déclaré vainqueur avec environ 53,7 % des voix. L’opposition refuse ces résultats, et des manifestations ont dégénéré.
À Douala, Yaoundé et dans le nord du pays, dans des villes comme Garoua et Maroua, les rues se sont embrasées : barrages, véhicules détruits, commerces incendiés, tout a été observé. Selon les ONG, au moins quatre personnes ont perdu la vie, et des centaines ont été arrêtées.
Les forces de sécurité utilisent des moyens lourds pour rétablir l’ordre : tirs de gaz lacrymogène, canons à eau et parfois armes à feu. L’Union européenne a fait part de sa « grande inquiétude » face à l’usage de la force et appelle à une enquête indépendante.
Quelles racines à cette crise ?
Le calme était déjà fragile dans certaines zones anglophones du pays, où un conflit séparatiste fait rage depuis des années. Le contexte électoral, avec une opposition clamant la fraude, a mis le feu aux poudres.
Et maintenant ?
Le gouvernement a appelé les commerçants à reprendre leurs activités pour éviter des pénuries après les troubles. Certaines zones restent sous haute tension, et l’issue politique reste incertaine.
La communauté internationale suit la situation de près, soulignant que la stabilité du pays et la protection des droits humains sont en jeu.
Ne manque plus aucune info
Rejoins notre chaîne WhatsApp
Toute l’actualité en direct + un récap chaque soir. Et en bonus : des concours & des cadeaux réservés à nos abonnés WhatsApp 🎁
