La voiture reléguée au garage
Durant près de dix heures, la circulation des véhicules motorisés sera interdite dans toute la Région de Bruxelles-Capitale. Seuls les taxis, les transports publics, les véhicules de secours et quelques dérogations accordées pour des cas exceptionnels pourront circuler. Les vélos électriques, trottinettes et autres engins de micromobilité resteront évidemment les bienvenus.
Transports publics gratuits et renforcés
Pour accompagner cette parenthèse sans voitures, la STIB rendra son réseau gratuit toute la journée. Un renforcement de l’offre est prévu afin d’absorber l’afflux de voyageurs, Bruxelles étant particulièrement fréquentée lors de cet événement.
Une ville festive et animée
La Journée sans voiture n’est pas seulement une mesure de mobilité : elle est devenue une fête populaire. Concerts, animations de rue, marchés, ateliers participatifs et initiatives culturelles jalonneront l’espace public. Plusieurs musées et institutions, comme Bozar, proposeront des programmes spéciaux pour l’occasion.
Anticiper les dérogations
Les habitants qui doivent malgré tout prendre la route ce jour-là peuvent solliciter une dérogration via leur commune. Attention : les dates limites varient selon les administrations, certaines fixant déjà l’échéance quelques jours avant le 21 septembre.
Un rendez-vous citoyen
Au-delà des contraintes, cette journée est aussi l’occasion de redécouvrir Bruxelles autrement : plus silencieuse, plus respirable, et plus conviviale. Elle offre un aperçu concret de ce que pourrait être la ville si l’espace public était moins dominé par la voiture.
D'autres villes belges participent-elles à cette journée ?
Les grandes villes flamandes en première ligne
En Flandre, plusieurs centres urbains emblématiques participent activement : Anvers, Gand, Bruges, Malines, Courtrai, Alost et Ypres. Ces villes, souvent confrontées à des problèmes de mobilité et de pollution, profitent de cette journée pour expérimenter une circulation réduite et valoriser les transports alternatifs.
Quelques bastions wallons mobilisés
En Wallonie, la participation est plus modeste mais symbolique. Ath, Ans, Morlanwelz et Saint-Ghislain figurent parmi les communes qui organisent elles aussi des zones sans voiture ou des animations autour de la mobilité douce. Si l’ampleur est moindre qu’en Flandre ou à Bruxelles, ces initiatives témoignent d’une volonté croissante d’impliquer les citoyens dans une réflexion sur l’avenir de la mobilité.
Une dynamique nationale
Au total, plus de 50 villes et communes belges organiseront cette année un dimanche sans voiture, selon la VRT. Chaque édition attire davantage de collectivités locales séduites par l’idée de rendre l’espace public aux habitants, ne serait-ce que le temps d’une journée.
Qu'en est-il ailleurs en Europe ?
Le dimanche 21 septembre, plusieurs grandes villes européennes célèbrent la Journée sans voiture : Paris, Madrid, Rome, Berlin, Londres, Copenhague et Stockholm ferment tout ou partie de leurs rues aux véhicules motorisés pour donner la priorité aux piétons, cyclistes et transports publics, réduire la pollution et repenser l’espace urbain.
