Ces prénoms classiques font un retour en force chez les bébés belges

Retour aux valeurs sûres

Fini la vague des prénoms ultramodernes : les classiques reviennent en force dans les registres de naissance belges. D’après une analyse des données de Statbel réalisée par YourSurprise, les prénoms Louis et Anna figurent parmi les grands favoris du moment.

Une tendance qui, selon le spécialiste Gerrit Bloothooft, s’explique par un retour aux racines :

> « Les parents s’inspirent rarement des prénoms de leurs contemporains. En revanche, ils puisent souvent dans ceux des générations précédentes. Quand la génération des grands-parents disparaît, leurs prénoms reviennent naturellement à la mode », explique-t-il.

Chez les garçons : Louis, Arthur et Jules tiennent la tête

Dans les années 1990, Thomas, Nicolas, Kevin ou Dylan régnaient en maîtres. Aujourd’hui, place à une nouvelle génération de prénoms : Noah, Arthur, Jules, Louis, Liam, Adam, Gabriel, Victor, Lucas et Léon composent désormais le top 10.

Ces prénoms, souvent courts et à consonance internationale, témoignent aussi d’un retour aux racines bibliques.

Chez les filles : douceur et simplicité

Même constat pour les prénoms féminins. En 1995, les petites Laura, Sarah, Julie ou Charlotte étaient nombreuses dans les cours de récréation. En 2024, ce sont Olivia, Emma, Louise, Lina, Sofia, Eva, Mila, Alice, Juliette et Mia qui dominent le classement.

Les prénoms courts, à la sonorité douce et intemporelle, séduisent à nouveau. Louise et Alice incarnent parfaitement cette tendance.

Des prénoms indémodables

Parmi les prénoms masculins, Louis tire son épingle du jeu. Déjà populaire il y a un siècle, il conserve une étonnante stabilité : 21e en 1995, il figure aujourd’hui à la quatrième place du classement national.

Du côté féminin, Anna reste un choix prisé malgré une légère baisse — passée de la 8e à la 11e place entre 2023 et 2024 — soutenue par ses variantes Anne et Ana.

> « Les prénoms classiques peuvent connaître des variations d’année en année, mais ils ne disparaissent jamais totalement », conclut Gerrit Bloothooft.