Interview du parti NATION

_{Les réponses fournies par le mouvement NATION sont reproduites ici telles que reçues, sans aucune modification de notre part.}

Pouvez-vous présenter brièvement votre parti et votre idéologie ?

Le mouvement NATION est un parti nationaliste belge, du courant identitaire et solidariste. Nous voulons travailler de manière efficace et tournés vers l'avenir de notre pays et de l'Europe, mais pas de l'Europe technocratique actuelle bien sûr. Parmi les notions essentielles de notre combat, il y a la défense de notre identité de belges et d'européens, nous sommes pour l'autodétermination des peuples, nous voulons remettre à l'honneur des valeurs telles que la cellule familiale, le mérite par le travail. Nous luttons également pour plus de justice sociale et contre le capitalisme et l'impérialisme. Nous refusons la décadence morale et physique de nos populations, nous sommes contre les dogmes "multiculturels", et nous voulons plus de liberté d'expression. La liste est longue, je vous suggère de visiter notre site www.nation.be pour de plus amples informations.

Qu’est-ce qui vous distingue des autres partis nationalistes ou identitaires en Belgique ?

Ce qui nous distingue des autres partis nationalistes ou identitaires dans notre pays ? Lesquels ? Il y a bien les nationalistes flamands, mais leur but est la séparation de la Belgique, alors que nous, même si nous pouvons accepter des divisions momentanées politico-économiques, régionales, provinciales, car il est certain, que la Wallonie est en retard sur la Flandre (merci PS), nous voulons une Belgique unie. En bref, il n'y a pas en Belgique francophone, d'autres nationalistes ou identitaires que NATION.

Quelle est votre position sur l’immigration et quelles mesures proposez-vous ?

Nous considérons comme de nombreuses personnes en Europe, que dans certains pays, dont la Belgique, s'opère un changement de population, progressif, mais certain et de plus en plus visible dans de nombreuses communes du pays. Nous acceptons beaucoup trop d'immigrés non européens, dont de nombreux illégaux qui propagent une nouvelle pauvreté et de l'insécurité dans nos rues, gares, stations de métro, citées, etc. Cette immigration a également implanté un islam qui se radicalise de plus en plus, et l'Etat Belge ferme quasiment les yeux sur des activistes islamistes radicaux. Pour nous, ces derniers doivent être expulsé, avant que d'autres attentas ne surviennent. Nos mesures : ne pas tolérer la double nationalité, s'ils veulent devenir Belges, que ce soit de part entière. Il faut expulser les délinquants adultes récidivistes, ou leur faire faire leur temps de prison dans leur pays d'origine, sans "ticket de retour". Bref, nous sommes pour la remigration dans des conditions humaines et avec l'aide nécessaire, cela nous coûtera moins cher que d'entretenir ces gens des dizaines d'années sans que jamais ils ne travaillent. Et bien sûr, les immigrés qui vivent dans notre pays, qui se comportent correctement, qui font un effort d'intégration, qui travaillent, ils sont les bienvenus.

Comment réagissez-vous aux critiques vous qualifiant d’extrême droite ou de mouvement radical ?

Depuis le temps, nous sommes habitués aux critiques et autres qualifications, dont la moindre est "extrême droite", même si nous n'avons pas grand chose de commun avec les partis qui se disent de droite nationale ou populaire, ils gardent tous un fond libéral que nous rejetons. Aujourd'hui, avec leur président "GLB", ils viennent puiser dans les programmes de la "droite de la droite" et dans ceux des nationalistes, ce qui va sous peu, leur attribuer l'étiquette d'"extrême droite", ça commence déjà d'ailleurs, et nous trouvons cela plutôt rigolo en regard à la manière dont le MR a déjà parlé de nous. En clair, la vraie "extrême droite" (qui n'a vraiment rien d'extrême) sont ces partis comme l'ex PP, "Chez Nous", et leurs dissidences. Nous refusons d'être mêlé à ces gens trop proches du capitalisme, atlantistes, onusiens, etc. Et donc, nous sommes des nationalistes, ni de gauche, ni de droite, ni du centre, et donc pas non plus à droite d'une droite que nous ne voulons pas. Par contre, là où le bât blesse, ce sont les étiquettes de "fachos" ou de "néonazis", ceux qui utilisent ces termes à notre encontre sont des idiots profonds, qui feraient bien de revoir leur histoire. Parmi les plus âgés de nos membres, certains ont perdu des parents pendant la dernière grande Guerre, morts soit au combat, soit comme prisonniers dans les camps dont il ne faut plus expliquer les horreurs. Nous sommes donc, comme dit plus haut, des nationalistes, des patriotes, et rien d'autre !

Quelle est votre vision en matière de sécurité et d’ordre public ?

Pour la sécurité et l'ordre public, juste deux mots : "tolérance zéro", il faut absolument rétablir la sécurité, dans les rues, les places etc. Nous savons qu'il peut exister quelques brebis galeuses au sein des forces de l'ordre, mais dans l'ensemble, il essayent de faire bien leur travail. Le métier de policier est dévalorisé, c'est de nos jours, la "voyoucratie" qui impose quasi ses règles aux forces de l'ordre, et souvent, les élus communaux de certaines communes ferment les yeux, pour éviter de trouer leur réservoir électoral, sans lequel ils ne seraient plus au pouvoir. Il faut également une modernisation des outils de lutte contre la criminalité, au lieu d'envoyer des dizaines de millions dans des aides qui ne vont rien rapporter, comme à l'Ukraine, ils feraient mieux d'investir dans de nouvelles prisons et surtout des IPPJ, puisque selon la justice, les délinquants sont de plus en plus jeunes. Et il faut éradiquer totalement, les trafics de drogues et les bandes organisées qui règnent sur des quartiers entiers. Il faut également des sanctions exemplaires et dissuasives contre la délinquance. Nous sommes même pour un retour de la peine de mort pour des criminels comme Dutroux. On ne touche pas aux enfants.

Quelles sont vos priorités économiques et sociales ?

ici, il y a beaucoup à dire, car pour l'économie en Belgique, c'est un zéro pointé, et dans le domaine social, ce n'est pas beaucoup mieux : les pauvres toujours plus pauvres, les riches toujours plus riches, la classe "moyenne" est en voie de disparition, étouffée par le fiscalisme et la rage taxatoire belge. Et les PME sont pénalisées au détriment des multinationales. Aussi pour plus de justice sociale, notre avis est qu'il faut une augmentation générale des salaires pour lutter contre la vie chère, l'inflation. Il faut aider les sans-abris, mais les "nôtres" en priorité, il faut un minimum décent pour les familles ou pour les isolés en difficulté. Un pension correcte pour tous, sans faire de distinction avec les femmes. Il faut taxer plus les multinationales, les industries de luxe et les grosses fortunes. Et il faut une vraie solidarité pour ceux qui le méritent dans le cadre de la nation. Et aussi, lutter contre le mondialisme qui vise à un gouvernement mondial, avec lequel les décideurs choisis par eux mêmes, dirigeront les consommateurs et les producteurs comme on dirige un troupeau de moutons.

Quel doit être, selon vous, le rôle de la Belgique dans l’Union européenne ?

Que peut faire un petit poucet comme la Belgique dans cette Union européenne ? Rien, si ce n'est suivre les ordres et se plier aux exigences des "racailles d'en haut". Nous sommes pour le Belxit, tant que cette Union européenne sera mondialiste et technocratique. Nous nous verrions bien redevenir neutre comme avant 14/18, ou comme la Suisse, et elle ne s'en porte pas plus mal. Cette Europe est aussi un vaste domaine dans lequel il y a des réformes profondes à faire.

Comment évolue aujourd’hui votre soutien sur le terrain ?

Nous avons toujours des soutiens, avec des hauts et des bas, les gens sont souvent d'accord avec nous, mais cette étiquette "d'extrême droite" fait encore peur, c'est d'ailleurs le but, ce mot ne sert qu'à entretenir le réflexe pavlovien de la répulsion. Ceci dit, nous sommes dans une période de "remontada", nous recevons de plus en plus de demandes d'adhésions, d'inscriptions sur nos pages des réseaux sociaux, et un nombre de vues sur notre site en constante augmentation. Le raz-le-bol général y est sans doute pour quelque chose, les gens ne font plus confiance ni aux élu(e)s locaux ni au fédéral, et nous proposons une troisième voie politique sociale et économique...

Avez-vous des élus ou des ambitions électorales pour les prochaines années ?

Nous n'avons aucun élu(e), mais de la manière dont notre mouvement reprend de l'ampleur, il est fort possible que nous présentions quelques listes aux prochaines élections. Toutefois, il faut retenir que NATION est plus activiste qu'électoraliste, des élections, ça coûte cher, nous ne recevons aucune subvention, peu et d'insuffisants dons, et les petits partis "d'extrême droite" créent à chaque élection des divisions, qui peuvent aussi se répercuter sur nous. Donc, nous les laissons perdre leurs élections pour qu'ils disparaissent, mais malheureusement, ils reviennent chaque fois, parfois avec de nouveaux noms, Laurent Louis, le PP, La Droite, Chez Nous, PNE, etc., et aujourd'hui, ils ont même créé le parti "TRUMP", avec bien sûr, les mêmes dirigeants derrières.

Quel message souhaitez-vous adresser aux citoyens qui ne vous connaissent pas ou ont une image négative de vous ?

Notre message est de ne pas écouter les cancans et ceux qui cassent du sucre sur notre dos. La meilleure solution, est de lire nos revendications, nous rencontrer et faire de soi-même son avis sur nous, participer à nos réunions ou congrès, poser des questions, même celles qui peuvent sembler les plus dérangeantes, nous n'avons rien à cacher. Nous ne sommes pas des "extrémistes", nous ne sommes pas des "néonazis", nous ne sommes pas des voyous, mais des citoyens de diverses générations, belges, mais aussi issus d'autres pays d'Europe. Nous sommes des militant(e)s patriotes, nous aimons notre pays, ce que nous sommes, et nous défendons nos idées contre vents et marées. Apprenez à nous connaître, et jugez après.