(Article informatif – aucune adhésion ni soutien politique)
Pouvez-vous présenter brièvement votre parti et expliquer le choix du nom « TRUMP » ?
Le parti Trumpi signifie Tous Réunis pour l'Union de Mouvements Populistes.
Il fait évidemment et volontairement référence au Président Donald Trump qui est l'ultime représentation du populisme. Il est le symbole du populisme et de ce qu'il doit être. On ne peut certainement pas lui reprocher de tenter de faire ce qu'il dit et de tenter de tenir les promesses pour lesquelles il a été élu. Cela change des politiciens de l'établissement.
La création du parti TRUMP a été annoncée le 07 novembre 2025 lors d'une conférence de presse qui s'est tenue à Bruxelles au Résidence Palace. Son inauguration devait se tenir le 30 novembre au siège du parti. Le bourgmestre de Charleroi a interdit la tenue de cet événement. prétextant un risque de trouble de l'ordre public. Il a donc été officiellement inauguré le lendemain.
Un communiqué de presse sera envoyé demain matin.
Qu’est-ce qui a motivé la création de votre mouvement politique ?
Déjà, je ne me suis pas levé un matin en me disant que j'allais faire de la politique et créer un nouveau parti. Cela fait 32 ans que je suis actif en politique, j'ai été le dernier président du FN belge et du parti Chez Nous. J'ai pris la décision de créer le parti TRUMP afin d'optimiser les chances d'une visibilité et d'une percée en 2029.
En voici les motifs :
- Le constat de l'inefficacité et de l'incapacité de mouvements et groupuscules nationalistes et populistes de se fédérer, de se structurer et d'obtenir des résultats électoraux significatifs comme jadis le Front National belge.
- La décadence du PS qui s'est embourgeoisé et qui malgré les déclarations de son président, a perdu sa fibre sociale. Ce n'est pas dû au hasard, que le PS est surnommé la gauche caviar !
Pour rappel c'est Di Rupo qui a ouvert la boîte de pandore lorsqu'il était premier ministre en amorçant la chasse aux chômeurs.
- Un ptb qui a plusieurs bonnes idées mais a une aversion démesurée pour le patronat et les plus fortunés. Un ptb dont le programme est inexistant en matière de sécurité et est favorable à une immigration illimitée.
- L'imposture du MR incarnée par son président et ses propos tenus dans un but unique de récupération de notre électorat. Le MR trouvera TRUMP sur sa route.
Comment définiriez-vous votre ligne idéologique en quelques mots ?
Un parti populiste de droite sociale c'est-à-dire un parti rassembleur qui défend l'identité culturelle et nationale, les valeurs familiales, l'ordre moral, la sécurité, les classes laborieuses et les plus défavorisés. Nous défendons également la liberté d'expression et la méritocratie. Contrairement aux arguments fallacieux avancés par nos détracteurs pour pouvoir qualifier notre parti de fasciste ou d'extrême droite, nous sommes respectueux des droits de l'homme et de l'état de droit.
Quels sont, selon vous, les principaux défis auxquels la Belgique est confrontée aujourd’hui ?
Le principal défi, et ce n'est pas nouveau, est existentiel
les autres sont d'ordre budgétaire, économique, social, sécuritaire, migratoire et identitaire.
Quelles sont vos priorités concrètes pour y répondre ?
- Existentiel : il faut lutter contre toute forme de séparatisme. La Belgique a déjà vécu de nombreuses réformes institutionnelles. Une de plus allant vers plus d'autonomie des régions pourrait être fatale à notre pays tel qu'il existe actuellement ou alors il faut se faire à l'idée d'une Belgique dont le territoire serait redessiné. Nos institutions sont trop nombreuses, rouillées et coûteuses. Le slogan de mai 68, l'imagination au pouvoir est toujours d'actualité, il ne faut pas avoir peur du changement.
Je pense qu'il va être inévitable de recourir à un référendum mais depuis le référendum sur la question royale, qui a laissé des traces, les politiciens ont peur de ce que pourrait être le résultat de la voix du peuple.
- Budgétaire : Quand il faut trouver 13 milliards d'économie, avant de s'en prendre aux nationaux, l'on doit d'abord sabrer les dépenses occasionnées par les non nationaux et les aides extérieures. Stopper toute aide au développement, à la coopération, les bourses d'étude octroyées aux étranger venant faire leur étude chez nous et qui in finé reste exercer leur profession chez nous . Expulser dans leur pays d'origine les délinquants étrangers, appliquer la déchéance de la nationalité belge et pratiquer l'expulsion systématique. Supprimer l'armée belge et son ministère et renforcer celui de l'intérieur par la création d'une garde nationale. L'armée belge est devenue insignifiante. Elle coûte chère et ne sert principalement qu'à effectuer des missions à l'etranger pour lesquelles nous n'avons aucune obligation et dont le contribuable se passerait bien volontiers. quand les temps sont durs, tout ce qui est superflus et coûteux est à supprimer.
- Économique : La relance économique ne se fera que par l'augmentation du pouvoir d'achat de nos concitoyens à condition de consommer local pour cela il faut une politique protectionniste. Si l'on consomme plus de produits fabriqués en Belgique, il faudra en produire plus et donc engager de la main d'œuvre qui était inactive, celle-ci verra son pouvoir d'achat augmenté et donc sa consommation et ipso facto les recettes de l'état via la tva et l'impôt sur le revenu. Qu'on le veuille ou non, nous sommes dans une société de consommation. Il faut également demander un effort aux multinationales et aux grosses fortunes non pas sous la forme d'impôt mais sous la forme d'une contribution limitée dans le temps. Il est aussi impératif de lutter efficacement contre la fraude fiscale.
- Sécuritaire : Il est impératif d'appliquer la tolérance zéro, de sécuriser les zones de non droit et de créer des corps intermédiaires entre la Police et l'Armée, une garde nationale qui s'occuperait du rétablissement de l'ordre public par la force.
- Migratoire : A l'heure où l'on s'attaque aux pensionnés, aux chômeurs et aux malades de longue durée, il n'est pas admissible que l'on accepte encore une immigration qu'elle soit clandestine ou non. Dans un premier temps, il faut la stopper et ensuite procéder à la remigration. La Belgique n'a plus les moyens d'être une terre d'accueil ou alors il faut accepter le fait que les pensionnés ne seront plus payés et que la sécurité sociale ne sera plus celle que l'on connaît. Il faudra faire un choix, pour TRUMP c'est clair : les nôtres avant les autres !
- Identitaire : Il ne faut plus être gêné de réaffirmer et d'imposer notre identité culturelle de peur d'indisposer les personnes ayant une autre culture. On voit encore la polémique concernant la crèche de noël à BXL. Nous ne retenons personne, nous montrerons le chemin du retour ou de l'exil à ceux à qui notre culture et civilisation dérangent.
- Social : Si l'on applique nos mesures, il sera possible de garantir le niveau des pensions, des salaires et celui de la sécurité sociale, les cas échéant le pays continuera de s'enliser et in finé il n'y aura plus rien pour personne.
Comment envisagez-vous les relations avec les autres partis politiques ?
Malgré que nous soyons qualifiés tantôt de parti fasciste, tantôt de parti d'extrême droite, nos relations en ce qui nous concerne seront courtoises mais fermes avec les autres partis politiques belges. En ce qui concerne les partis populistes et nationalistes existant en Europe et partout dans le monde, nous sommes déjà occupés à prendre des contacts afin de tisser des liens et obtenir des soutiens.
Quelle est votre vision du rôle de la Belgique au sein de l’Union européenne ?
L'Union Européenne est un mammouth paralisé par l'inertie de ses institutions qui sont incapables par leur lourdeur de prendre des décisions rapides et efficaces. L'Europe est moquée par les grandes puissances.
A part des mesures de rétorsions économiques, qui s'apparentent plus à des menaces puisqu'elle ne les met que rarement en œuvre, l'UE n'a aucun moyen de se faire respecter ! l'UE n'a ni armée, ni constitution et de surcroît elle n'existe qu' économiquement mais pas socialement. Elle est dirigée par une Commission corrompue par les différents lobby. La Belgique a eu un rôle déterminant et historique dans la création de l'UE en tant que membre fondateur. j'espère qu'elle en aura un dans son démantèlement pour faire place aux États Unis d'Europe.
Quelles actions souhaitez-vous entreprendre pour soutenir les travailleurs et les petites entreprises ?
Pour les travailleurs :
- Diminution du temps de travail, revalorisation des salaires, application de la méritocratie, octroi de primes sur les bénéfices.
Pour les PME :
- Maintenir des primes à l'emploi, une diminution des charges patronales et une simplification des démarches administratives et fiscales. Il est également indispensable,d'instaurer un certain protectionnisme, il faut que nos collectivités puissent donner, en toute légalité, la priorité à nos entreprises lors des adjudications publiques et des appels d'offres.
Vos opposants estiment que votre discours peut être clivant : comment répondez-vous à ces critiques ?
Je leur répondrai que notre discours est rassembleur !
Notre discours est certainement clivant vis -à -vis des ennemis de notre nation, de nos libertés et de notre prospérité. Ennemis que nous combattons et que nous comptons bien éradiquer. Il ne l'est en revanche certainement pas pour les honnêtes gens qui désirent vivre et travailler en sécurité. C'est un petit peu court de dire que l'on attise les peurs et les divisions quand la fracture sociale et l'insécurité sous toutes ses formes sont présentes dans le quotidien de nos concitoyens. Au grands maux, les grands remèdes !
Votre parti est encore jeune. Comment comptez-vous vous implanter durablement sur le terrain, sachant que de nombreux partis récents comme Le Parti Populaire, Nation ou Agir ont très vite disparu ou sont restés peu visibles ?
Agir existe toujours et j'en suis le président. Notre asbl est propriétaire des marques : Parti populaire, Agir, Agir ensemble, Droite populaire, les Belges d'abord et TRUMP.
Nous sommes à l'heure des réseaux sociaux et du web qui influencent fortement la vie et le comportement de nos concitoyens. il faut comme un alchimiste savoir doser notre présence sur le net et notre présence sur le terrain. Les deux sont devenus indissociables.
Notre parti est nouveau mais Trump a l'avantage, outre son nom, de compter parmi ses membres dirigeants, des personnes expérimentées et des novices qui sont déterminés à apprendre et à militer. L'important pour un parti politique c'est de ne pas être ou devenir une coquille vide, pour cela il est indispensable de s'entourer de personnes fiables et de se doter de structures solides. Les sections locales sont déterminantes pour l'implantation durable d'un parti politique.
Quel message souhaitez-vous adresser à l’ensemble des citoyens belges, qu’ils partagent ou non vos idées ?
- Gardez l'espoir mais cessez de subir. Vous devez agir, votre destin est entre vos mains !
Osez le changement radical pour le salut des générations à venir . N'oubliez jamais que nous avons une responsabilité collective !
Notre système est à bout de souffle, il agonise, il est contaminé par la mauvaise gestion et la corruption. Le mondialisme est moribond, place à un ordre nouveau où les individus seront tirés vers le haut en fonction de leur capacité et de leur mérite. Que vous partagiez ou non mes idées, je me battrai toujours pour que vous puissiez les exprimer !
Cet article est une interview, à but informatif. Il ne constitue pas un soutien, ni une validation des propos tenus.
Ne manque plus aucune info
Rejoins notre chaîne WhatsApp
Toute l’actualité en direct + un récap chaque soir. Et en bonus : des concours & des cadeaux réservés à nos abonnés WhatsApp 🎁
