Un mouvement d’ampleur attendu dans tout le pays
Les travailleurs du commerce appellent à une journée de mobilisation massive ce mercredi 26 novembre, avec des blocages et des fermetures dans plusieurs grandes zones commerciales. Ils dénoncent un ensemble de mesures gouvernementales qu’ils jugent menaçantes pour la pérennité de leur secteur.
Bruxelles : des artères et des enseignes visées
À Bruxelles, plusieurs axes commerçants emblématiques comme la chaussée d’Ixelles et la Toison d’Or risquent d’être paralysés. Le mouvement vise également les grandes enseignes alimentaires : Carrefour, Colruyt, Aldi et Lidl pourraient connaître des restrictions d’activité, voire des fermetures temporaires.
Hainaut : une réponse forte aux pressions
Dans la province du Hainaut, les syndicats ont lancé un appel à la grève dans plusieurs centres commerciaux : Mons (Grands Prés), Shopping Cora La Louvière, Ville 2 et Rive Gauche à Charleroi, ainsi que Belle Fleur à Couillet et le zoning de Froyennes. Les organisateurs dénoncent des pressions exercées par certains employeurs pour dissuader la participation au mouvement, notamment via des recours à du personnel précaire ou des cadres pour maintenir l’ouverture des magasins.
Liège : des fermetures ciblées annoncées
La province de Liège pourrait connaître un arrêt de certaines activités commerciales : les centres Médiacité et Belle-Île, ainsi que le Shopping Crescendo à Verviers, sont particulièrement concernés. Les enseignes alimentaires – notamment celles appartenant à Carrefour, Aldi ou Lidl – ainsi que certains magasins de bricolage comme Brico Plan-It Rocourt pourraient être fortement impactés.
Namur et Luxembourg : un ralentissement anticipé
À Namur et dans la province du Luxembourg, des blocages sont également prévus dans plusieurs zones commerciales : Dinant, Sambreville, Namur centre, Arlon ou encore Marche-en-Famenne figurent parmi les endroits ciblés. Le mot d’ordre est clair : « sans nous, rien ne tourne ».
Pourquoi cette mobilisation ?
Les travailleuses et travailleurs du commerce s’inquiètent d’un déséquilibre croissant entre les exigences du gouvernement et leur réalité quotidienne. Ils dénoncent des mesures qui, selon eux, fragilisent le secteur, dégradent les conditions de travail et pèseront sur leur pouvoir d’achat. Le blocage du 26 novembre est présenté comme un signal fort : les travailleurs demandent un véritable dialogue et une écoute sérieuse de leurs revendications.
Appel à la solidarité
Tous les soutiens sont encouragés : que ce soit par la participation active aux blocages, ou simplement par la présence solidaire. Les syndicats invitent le grand public à se joindre au mouvement pour faire entendre la voix du commerce. Ensemble, « on se lève, on bloque, on répond présent ».
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