Le mardi 14 octobre 2025, la Belgique connaîtra une nouvelle journée d’action nationale à l’appel des syndicats. Grèves et manifestations sont annoncées, principalement à Bruxelles, pour dénoncer ce que les organisations qualifient de « casse sociale » menée par le gouvernement fédéral.

Pourquoi cette mobilisation ?

Les syndicats pointent plusieurs mesures jugées injustes :

  • des attaques contre les pensions (dont le fameux « malus Jambon ») ;

  • la remise en cause de l’indexation automatique des salaires ;

  • une précarisation croissante de l’emploi à travers des contrats jugés insuffisants ;

  • un sous-financement chronique des services publics ;

  • l’absence d’une réforme fiscale équitable obligeant davantage les plus riches à contribuer ;

  • des inquiétudes sur les droits syndicaux et les libertés fondamentales ;

  • la nécessité d’une transition écologique juste, qui protège à la fois travailleurs et environnement.

Certaines revendications s’élargissent aussi au champ international, avec notamment l’appel à la reconnaissance de l’État palestinien et à des sanctions contre Israël.

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Déroulement prévu

Le rassemblement principal se déroulera à Bruxelles :

  • rendez-vous dès 10h à la gare du Nord ;

  • départ du cortège vers 10h45 en direction de la gare du Midi, en passant par la gare Centrale ;

  • des prises de parole de responsables syndicaux et associatifs jalonneront la journée.

Dans les différentes régions, des bus et trains seront affrétés pour permettre aux militants de rejoindre la capitale. Les modalités pratiques varient : certains départs nécessitent une inscription, d’autres sont ouverts librement aux adhérents.

Un signal fort au gouvernement

Cette journée vise à mettre la pression sur l’exécutif et à montrer que la contestation sociale reste forte. Pour les syndicats, il ne s’agit pas seulement de défendre des acquis, mais aussi de promouvoir un autre modèle : plus solidaire, plus juste, et tourné vers l’avenir.

Le succès de cette mobilisation dépendra du nombre de participants et de sa capacité à se faire entendre au-delà du cercle syndical. Reste à voir si le gouvernement répondra aux revendications ou s’il choisira de maintenir sa ligne actuelle.

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